Atoma

Finaliste du DJ Contest 2023, Atoma nous propose un mix exclusif destiné à réveiller notre passion commune pour le CHOCOLATE !

  • Après avoir découvert la Techno en Belgique dans des clubs tels que le Fuse et le Kompass, Atoma est rapidement tombé amoureux de la musique électroniquMalgré son penchant pour une techno rapide et violente aux influences industrielles, il affectionne aussi la Tech House qui a fortement marqué son parcours musical. Ce répertoire éclectique fait de lui un DJ polyvalent qui privilégie l'échange avec son public.

    Pendant ses mix, il associe copieusement les morceaux entre eux afin de de créer des moments sonores uniques et insolites. Les sets puissants et énergiques distillés par cet artiste passionné ne vous laisseront pas indifférents.

    Soundcloud

aDee_20190607_211064532_AAA_0831 2.jpg

Melting Souls

Notre voyage estival continue avec la découverte du mix exclusif proposé par Melting Souls finaliste du CHOCOLATE DJ CONTEST 2023 !

  • Pablo Madrigal, aka Melting Souls, started hismusical journey in Vancouver, discovering hispassion at the legendary You Plus One HAUSPARTY.The mystic feeling of the beat made him aware ofwhat he truly loved and inspired him to share thisfeeling with others.

    Since then, he began crafting his one-of-a-kindstyle: powerful house grooves, solid basslines withemotive melodies, and deep vibes on the dancefloor; a true musical storyteller. Melting Souls isknown for the energy he puts out while mixing,allowing others to feel and express those feelings.

    His motivation and energy led him to join the rightpeople, debuting internationally in the best Mexicanclubs like Bar Americas and Casa Cobra.

    Now based in Switzerland, he shares his project allover the region.

    Melting Souls is about love, about the groove,dancing until your soul burns, letting you experienceyourself and discovering who you truly are.

    Soundcloud

aDee_20190607_211064532_AAA_0831 2.jpg

RICCIØ

Notre série de podcasts revient avec un mix exclusif proposé par Ricciø, vainqueur du CHOCOLATE DJ CONTEST 2023 !

  • Plongé dans la musique depuis l'âge de 7 ans, RICCIØ a commencé son voyage rythmique en découvrant la batterie et les percussions. Au fil des années, il a su développer une sensibilité musicale et une passion débordante pour la création sonore.

    Jeune artiste de la scène Suisse, RICCIØ a rapidement évolué dans le monde du mix, lançant son voyage aux platines il y a près de 2 ans. Perfectionniste, travailleur et rapide, il sait se réinventer à chaque performance. Il a façonné son propre style, s'imprégnant de son amour pour le groove et le hard groove à travers une techno saisissante. Il est également à la source du @collectif.zapoi connu pour leurs soirées-concept hors du commun.

    Soundcloud

aDee_20190607_211064532_AAA_0831 2.jpg

Hervé Solar

Genève, Suisse

  • Nous sommes absolument ravis de vous présenter le dernier mix exclusif d'Hervé Solar, créé spécialement en anticipation du Chocolate Festival 2023 !

    Ce DJ suisse, qui a été finaliste du CHOCOLATE DJ Contest 2022, est sur le point de vous faire vibrer avec un set époustouflant lors du festival.

    Hervé Solar est un artiste passionné de musique électronique, dont le style unique et envoûtant ne manquera pas de vous captiver dès les premières notes. Son dernier mix, créé exclusivement pour le Chocolate Festival 2023, est un mélange subtil de sons synthétiques et de rythmes entraînants qui vous transportera dans un univers musical captivant.

    Soundcloud

aDee_20190607_211064532_AAA_0831 2.jpg

EDEL006 - OCT 2021 - Definition

Découvre ce mix sur Soundcloud ou Youtube !


Definitions

Definition:Music, HIVE - Zürich

  • Depuis un peu plus de cinq ans, Definition écrit sa page dans l'histoire de la musique électronique suisse. Le succès qu'il connaît aujourd'hui n'est pas le fuit d'une hype éphémère, mais il est bien le résultat d'un travail constant et d'un réel talent. En effet, l'artiste compose de la musique électronique depuis 2009 et se tient derrière les platines depuis 2007.

    Definition ne se dit ni producteur, ni propriétaire de label, ni DJ car il est tout cela à la fois et cela un se ressent indéniablement dans sa musique. Harmonieuse, elle nous enveloppe en son sein mais même temps, elle ne connaît pas de frontières. Si vous appréciez sa musique, elle vous emportera dans un voyage sans limites.

    Au fil des ans, Definition a également été produit sur des labels reconnus tels que Get Physical Music, Diynamic, Hive Audio et Parquet. La liste des grands noms qui jouent ces morceaux se lit comme un who's who de la musique de club. Par exemple, Solomun, le patron de Diynamic, a inclus des morceaux de Definition-Sound dans son répertoire.

    En Suisse, le Hive, Nordstern, Zukunft et Friedas Büxe ne sont que quelques-uns des clubs dans lesquels il se produit régulièrement. Les clubbers de Dubaï, Kiev et Berlin ont également eu le plaisir de danser sur sa musique.

    Si l'on considère que l'artiste a lancé sa carrière il y a seulement quelques années, ses réalisations sont impressionnantes. Il est devenu l'une figure de proue de la musique électronique suisse. Malgré ce succès, Definition est resté d'un naturel rafraîchissant.

  • Definition:Music, HIVE - Zürich

    When a label carries the same name as the artist behind it, you can already assume artistically synchronized expressionism. This is the case for Dimitri Schnider, alias Definition and his label of the same name.

    For a little over five years Definition has been writing a Swiss Club music story of success that is not the merit of a fleeting hype, but the result of sustainable development and consistent results bound by talent.

    Last but not least, it was the great Darius Syrossian who immediately recognized the potential slumbering in Definition Music and has released productions on the label right from the start.

    For the first five years he was not the only Great name to release on Definition Music: Hector Couto, Josh Butler and Sidney Charles have also brought sound material among the many affinite folks. All these pearls of contemporary danceflooring are drawn before each release by Hannah Frances, so to speak the musical conscience at Definition Music.

    Definition himself has been busy composing electronic music since 2009, and standing behind the decks since ’07. However, it all started with a drum set - the rhythm of which flows unbridled in his veins.

    Definition is calls himself neither producer nor label owner nor DJ. He is all in one. This three-in-one combination manifests itself undeniably in his music. He relies on harmony, a music that is round in itself and at the same time knows no boundaries. If you enjoy your music, you embark on a journey without limits – precisely which definition, as its name predicts, is defined for the listener.

    This is not the only factor in making a name for himself over the years as DJ, Producer and Label Owner - in diverse clubs, well-known labels and top artists on his label. It is also due his special characteristic to - despite his success - stay firmly grounded. Unless he’s making music, then he really takes off.

    He has released over the years, in addition to and alongside his own brand, on a number of well-known imprint addresses, including Get Physical Music, Diynamic, Hive Audio and Parquet.

    On his own turf, names like Hive, Nordstern, Zukunft and Friedas Büxe are just a few of the brands that turn the big nightlife wheel of his home turf, and they too have enjoyed his sets. Clubbers in Dubai, Kiev and Berlin have also had the pleasure to dance to his artful mixing skills.

    The list of greats playing his productions also reads like a who's who of club music: In addition to the already mentioned cooperation partners of Definition Music, the Diynamic boss Solomun, for example, has included definition-sound material in his repertoire. If you consider that Definition launched his career just a few years ago with a move to Zurich, then his previous achievements are more than impressive: this DJ, producer and label maker is a figurehead of the Swiss Electronica Guild one that, despite its success, has remained refreshingly level headed.

Definition_Press_1.jpg

EDEL005 - Sep 2021 - Several Definitions

Découvre ce mix sur Soundcloud ou Youtube !


Several Definitions

Lausanne

  • C’est dès l’âge de 8 ans que Jeremy, alias Several Definitions, a commencé à développer son sens de la musique jouant de la batterie. Après plus de 6 ans de cours, il a reçu ses premières platines et s’est lancé dans le mix, dans sa chambre avec ses amis. Avec le temps, il s’est orienté dans la musique électronique puis s’est mis à produire au début de ses 18 ans.

    L’identité « Several Definitions » est apparue en 2014, lors de son premier EP sur le label Knee Deep In Sound du dj Hot Since 82. Ne voulant pas se cloisonner dans un genre particulier, cet alias définissait un ensemble des influences qu’on peut retrouver dans la musique de Jeremy, soit des mélanges entre mélodies, techno ou encore break-beat. Ses productions sont donc variées et remplies d’énergies, toutes construites sur une ligne riche en rythme. Une atmosphère chaleureuse, envoutante et un beat entrainant, voilà ce qu’on identifie dans la musique de Several Definitions. Par la suite, Jeremy est entré dans la famille du fameux label berlinois Stil Vor Talent  tout en signant un track sur Diynamic, le label de Solomun.

    Depuis 2019, accompagné de deux amis, Jeremy a lancé « Récits de Mars », un label de musique électronique qui a rapidement réussi à faire sa place dans le milieu électronique-mélodique. Les sorties, principalement basées sur de jeunes talents, sont soutenues et jouées par des artistes de renommée.

    En août 2021, Jeremy a sorti le track « Timeless Ghosts » sur Impressum, le label du duo Fideles (Afterlife). Les nombreuses vidéos des réactions sur les dancefloors autour du globe ont démontré la qualité de ce morceau.

    La crise sanitaire du Covid-19 a impacté, depuis le mois mars 2020, tous les secteurs de la musique et bien évidemment les artistes. Le CHOCOLATE a profité de l'occasion pour leur permettre, par le biais de quelques questions, de partager leur point de vue sur la situation.

    SD, comment as-tu vécu toute cette période quand l’artiste ne peut plus aller à la rencontre de son public ?

    Un manque s’est clairement fait ressentir, même si de manière générale, ce que j’aime c’est être en studio et produire de la musique. Il est certain que le public amène quelque chose d’incroyable à l’artiste. Se produire devant une foule et la ressentir c’est quelque chose d’unique et forcément qu’on ressent rapidement ce manque. Maintenant, de mon côté, j’ai compris que cela durera et je m’y suis fait. Je n’ai pas la chance de me produire tous les weekends, donc le vide s’est rapidement comblé par d’autres activités.

    Est-ce que cette année sans dates t'a permis de te recentrer sur la création musicale ?

    Oui, forcément. J’en ai profité pour écouter beaucoup de musique mais pas dans le genre électronique. C’était comme un nettoyage de l’oreille afin d’entendre de nouveaux sons, influences, grooves. Du côté production, je me suis essayé à d’autres genres, des tracks sans beat par exemple. J’adore fait de la musique d’ambiance et malheureusement, si tu veux avoir de l’actualité ou être joué par d’autres artistes, tu es obligé de pondre des tracks pour le dancefloor. Donc c’était l’occasion rêvée.

    As-tu tenté de jouer en live streaming sur le net ? Que penses-tu de ce mode de diffusion ?

    Oui j’en ai fait quelques-uns. Je pense que « Le Cercle » a amené une nouvelle dimension au live streaming, surtout pendant cette période. Le fait d’avoir des lieux d’exceptions c’était super ! Cependant, je ne suis pas sûr que cela va perdurer. Dans mon cas, je préfère écouter un podcast en me déplaçant, en chillant à la maison ou encore en voyageant plutôt que de regarder un live à la TV. Je me souviens avoir été chez un ami qui mettait un live sur sa TV pendant qu’on buvait quelques verres. Résultat, les gens parlaient plus vraiment et les échanges étaient futiles, aucune interaction sociale.

    De quoi vit-on en attendant la réouverture des clubs, festivals et autres événements alternatifs ?

    Je n’ai pas la chance de vivre de la musique. Il me semble qu’en Suisse, c’est quelque chose de relativement difficile quand on voit le coût de la vie. J’ai donc un travail à 100% dans le social et je touche régulièrement des revenus sur la vente de mes tracks via la Suisa ou les labels. Après dans l’idéal, je réinvesti directement ces revenus dans du matériel studio ou Récits de Mars.

    Est-ce que tu penses que les gens ont envie de revenir dans les clubs et festivals ?

    Oh que oui ! Début août, j’ai joué dans un festival à Montpellier. Il y avait 6000 personnes sur le floor et l’énergie était incroyable ! Les gens étaient de bonne humeur, joyeux, souriants et motivés. On voyait vraiment qu’il y avait eu un manque et qu’ils voulaient faire la fête, vivre tout simplement !La musique a redémarré dans des petits lieux, des scènes en plein air. Ton été a ressemblé à quoi ?

    J’ai eu une première date en juillet, avec l’Afterseason festival à Villars, puis deux festivals en août (Family Piknik à Montpellier et Eclosion Festival à Pra-Roman) et je me produis dans un autre festival à Kiev, début septembre. Le 17 septembre sera la première soirée « Timeless Moment » que l’Audio Club me donne l’opportunité de faire. Le guest invité est une jolie exclu ;-)

  • Several Definitions (lausanne)

    It was at the age of 8 that Jeremy, aka Several Definitions, began to develop his sense of music playing the drums. After more than 6 years of lessons, he received his first turntables and started mixing in his room with his friends. In time, he oriented himself in electronic music and started to produce at 18.

    The "Several Definitions" identity came about in 2014, during his first EP on dj Hot Since 82's Knee Deep In Sound label. Not wanting to compartmentalize himself in a particular genre, this alias defined a set of influences that can be found in Jeremy's music, i.e.mixes between melodies, techno or even break-beat. His productions are varied and full of energy, all built on a rich line of rhythm. A warm and bewitching atmosphere and a catchy beat, that's what we can identify in Several Definitions' music. Afterwards, Jeremy entered the family of the famous Berlin label Stil Vor Talent while signing a track on Diynamic, the label of Solomun.

    In 2019, accompanied by two friends, Jeremy launched "Récits de Mars", an electronic music label that quickly managed to make its place in the electronic-melodic scene. The releases, mainly based on young talents, are supported and played by renowned artists.

    In August 2021, Jeremy released the track "Timeless Ghosts" on Impressum, the label of the duo Fideles (Afterlife). The numerous videos of reactions on dancefloors around the globe have proven the quality of this track.

    Since March 2020, the Covid-19 health crisis has had an impact on all sectors of the music industry, and of course on artists.The CHOCOLATE FESTIVAL has taken the opportunity to allow them, through a few questions, to share their views on the situation.

    SD, how did you feel though this whole period while artists weren’t allowed to go and meet their public?

    I really did miss it, even if in general, what I like is to be in the studio and produce music. It is certain that the public brings something incredible to the artist. To perform in front of a crowd and to feel it is something unique and inevitably one quickly misses that. Now, on my side, I understood that it will last, and I got used to it. I don't perform every weekend, so the gap was quickly filled by other activities.

    Did this year without gigs allow you to refocus on your musical creation?

    Yes, of course. I took the opportunity to listen to a lot of music but not in the electronic genre. It was like a cleaning of the ear to listen to new sounds, influences, grooves. On the production side, I tried other genres, tracks without beat for example. I love making ambient music and unfortunately, if you want to be in the news or be played by other artists, you have to make tracks for the dancefloor. So, this was the perfect opportunity.

    Have you tried to play live streaming on the net? What do you think of this method of distribution?

    Yes I have done a few. I think "The Circle" brought a new dimension to live streaming, especially during this period. The fact that we had exceptional venues was great! However, I'm not sure if it will last. In my case, I'd rather listen to a podcast on the go, singing at home or traveling than watch a live stream on TV. I remember being at a friend's house and he was putting a live stream on his TV while we were having a few drinks. As a result, people didn't really talk anymore and exchanges were futile, no social interaction.

    What did you live off while waiting for the reopening of clubs, festivals and other alternative events?

    I'm not lucky enough to live from music. It seems to me that in Switzerland, it's a relatively difficult thing to do when you see the cost of living. So I have a 100% social job and I regularly receive income from the sale of my tracks via Suisa or labels. Afterwards, ideally, I reinvest directly this income in studio equipment or Récits de Mars.

    Do you think people will want to come back to clubs and festivals?

    Yes, I do! At the beginning of August, I played in a festival in Montpellier. There were 6000 people on the floor and the energy was incredible! People were in a good mood, happy, smiling and motivated. You could really see that they were missing partying and that they wanted to party, to live simply!

    The music has started again in small venues, open-air stages. What did your summer look like?

    I had a first date in July, with the Afterseason festival in Villars, then two festivals in August (Family Piknik in Montpellier and Eclosion Festival in Pra-Roman) and I perform in another festival in Kiev, at the beginning of September. September 17th will be the first "Timeless Moment" evening that the Audio Club gives me the opportunity to do. The invited guest is a nice exclusive ;-)

SD_2020.jpg

EDEL004 - Aug 2021 - Juli Lee

Découvre ce mix sur Soundcloud ou Youtube !


Juli Lee

Klaus Club, Klaus:elle, Kiki, Affentheater, Nachtschwärmer - Zürich

  • Ne se confiner dans aucun genre est ce définirait le mieux Juli Lee. L’artiste sait combiner de manière non conventionnelle des rythmes groovy, des lignes de basse entraînantes avec des éléments d'une grande variété de styles et malgré cette diversité, réussit à créer un son homogène. Son style est un mélange accrocheur et dansant de House et Techno ou comme elle le décrirait : "Je joue de la musique entre 116 et 126 BPM".

    Juli Lee ne croit pas en la division musique underground et musique commerciale. "Un morceau est bon parce qu'il est bon et ne devient pas forcément moins bien juste parce que plus de gens l'écoute". Néanmoins, Juli essaie toujours de faire découvrir à son public de nouveaux morceaux peu connus car elle pense qu'il est du devoir d'un DJ de diffuser toute bonne musique qui aurait pu se perdre ou même ne jamais avoir été découverte dans le flot contenu des nouvelles productions d'aujourd'hui.

    Un autre moyen important d’évoluer dans sa passion a été de produire ces propres morceaux. Plusieurs de ces titres sont sortis sur des labels tels que Myr, Well Done ! ou 136º Recordings. Son talent de musicienne l'a déjà amenée à se produire dans le monde entier. Juli Lee est également résidente du célèbre Klaus Club de Zurich depuis 2019 et a été publiée par BlackBox.

    "Le moment où vous partagez de la musique avec d'autres et où vous réalisez, que tout le monde dans la pièce ressent la même émotion que vous, une émotion déclenchée par le son qui sort des enceintes, est l'une des formes d'amour les plus pures que je connaisse."


    La crise sanitaire du Covid-19 a impacté, depuis le mois mars 2020, tous les secteurs de la musique et bien évidemment les artistes. Le CHOCOLATE a profité de l'occasion pour leur permettre, par le biais de quelques questions, de partager leur point de vue sur la situation.

    Juli Lee, comment as-tu vécu toute cette période quand l’artiste ne peut plus aller à la rencontre de son public ?

    J'ai eu le sentiment qu'une partie importante de moi ne pouvait pas s'exprimer. L'échange musical avec les gens est un moyen important pour moi de communiquer et de me connecter aux autres. Je sentais un vide en moi. Au début, je n'avais pas non plus envie de chercher de la nouvelle musique de club, car cela me rendait triste de ne pas pouvoir la partager avec les autres.

    Est-ce que cette année sans dates t'a permis de te recentrer sur la création musicale ?

    Oui… J'ai eu quelques heures de plus que d'habitude à consacrer à mes productions. J'ai aussi fait des essais et me suis aventurée dans des domaines pour lesquels je n'avais autrement jamais ni le temps ni le loisir. Pour cela je suis reconnaissante.

    As-tu tenté de jouer en live streaming sur le net ? Que penses-tu de ce mode de diffusion ?

    Durant le premier confinement, j'ai fait beaucoup de live streams. Durant le deuxième, en automne/hiver, j'en ai fait très peu. Mais j'ai aussi eu l'impression qu'il y en avait moins de manière générale, tout le monde en était un peu sursaturé. Les live streams sont bien, mais ils ne remplaceront jamais le rassemblement physique car cela enlève exactement ce dont il s'agit. Un moment de partage, de communion entre le DJ et son public.

    De quoi vit-on en attendant la réouverture des clubs, festivals et autres événements alternatifs ?

    J'ai reçu quelques aides du canton, j'ai enseigné et travaillé sur divers petits projets. J'avais aussi, par précaution, mis un peu d'argent de côté, car je suis indépendante depuis un certain temps et je suis plus sereine en sachant que j’ai un petit coussin financier.

    Est-ce que tu penses que les gens ont envie de revenir dans les clubs et festivals ?

    Oui, absolument. Je pense que cette expérience de retrait a rendu tout le monde un peu plus conscient de l'importance de ces moments partagés entre nous, êtres humains. C'est tout simplement différent d'écouter un morceau avec deux ou trois amis dans son salon que de partager ces moments dans une salle remplie de gens que vous ne connaissez pas forcément, mais avec lesquels vous êtes connectés par le dénominateur commun qu’est la musique, quand l'air est tellement chargée d'émotions partagées par tous que cela décuple les siennes. Je ne sais pas dans quelle direction la scène va se développer, notamment en raison de la pandémie mais je suis sûr qu'elle va continuer.La musique devrait redémarrer dans des petits lieux, des scènes en plein air. Ton été va ressembler à quoi ?

    Mon agenda se remplit continuellement. Je suis très excitée par cet été et j'attends chaque concert comme un petit enfant. J'ai déjà des réservations jusqu'en octobre, mais qui sait comment tout cela va se passer. J'essaie de m'imprégner de toutes les expériences communautaires et de vivre le moment présent.La division de notre société n'est devenue vraiment visible qu'avec la pandémie et je pense que nous en avons vraiment besoin pour nous rappeler nos points communs. La musique y contribue. Peut-être y aura-t-il un peu plus d'amour et de joie à redécouvrir le sentiment d'unité sur les pistes de danse cet été.

  • Juli Lee (Klaus Club, Klaus:elle, Kiki, Affentheater, Nachtschwärmer - Zürich)

    Not to bow to any genre is part of what gives Juli Lee’s music it’s attraction. Unconventionally she combines groovy rhythms and driving basslines with elements of a broad variety of well selected styles and succeeds to create a homogeneous sound, despite diversity. The bottom line of her sound is a danceable catchy mix of House & Techno or as she would describe it: "I play music between 116 and 126 BPM".

    She does not believe in the division in underground and commercial 
music. “A track is good because it’s good and not necessarily worse just because more people listen to it.” Nonetheless she always tries to get the crowed with new, not yet overdosed sounds and thinks that it is the duty of a DJ to spread good music that easily gets lost and undiscovered in the flood of information in our social media society.

    “The moment when you share music with others and you realize, that everyone in room feels the same, triggered by the sound coming from the speakers, is one of the purest forms of love I know.”

    Another important vehicle for letting her environment participate in the music was the production of Juli Lee's own tracks.In the meantime, this has led to various releases on labels such as Myr, Well Done! or 136º Recordings.  Her talent as a musician has already led her to perform around the world. Juli Lee is also a resident at the infamous Klaus Club in Zurich since 2019 and is published by BlackBox.

    Since March 2020, the Covid-19 health crisis has had an impact on all sectors of the music industry, and of course on artists.The CHOCOLATE FESTIVAL has taken the opportunity to allow them, through a few questions, to share their views on the situation.

    Juli Lee, how did you feel though this whole period while artists weren’t allowed to go and meet their public?

    I had the feeling that an important part of me could not express itself. Musical exchange with people is an important way for me to communicate and connect with others. I felt a vacuum inside of me. Also at first I didn't feel like looking for new club music, because it made me sad not to be able to share it with others.

    Did this year without gigs allow you to refocus on your musical creation?

    Yes it did…I had some more geeky hours than usual for my productions . I have also tried things out and ventured into areas for which there was otherwise no time or leisure. I am grateful for it.

    Have you tried to play live streaming on the net? What do you think of this method of distribution?

    In the first lockdown I did a lot of livestreams. In the second intermezzo in autumn/winter, I did very few. But I also had the feeling that there were fewer DJ livestreams in general, because everyone was a bit oversaturated with them.It takes away exactly what it's all about. The common moment, the communication between DJ and audience. Livestreams are ok, but they never replace the physical gathering.

    What did you live off while waiting for the reopening of clubs, festivals and other alternative events?

    I received some support from the canton, taught and worked on various smaller projects. I also had a little on the side, since I've been self-employed for a while and it's a little easier on the nerves if you build up a little cushion.

    Do you think people will want to come back to clubs and festivals?

    Yes, absolutely. I think this withdrawal experience made everyone a little more aware of how important these shared moments are for us as human beings. It just feels different to listen to a track with two or three friends in the living room than in a room full of people you don't all know, but with whom you are connected through the common denominator of music. When the air is so full of emotion that you can almost cut it and the shared feelings multiply your own. I don't know in which direction the scene will develop, also due to the pandemic.But I am sure that it will continue.

    Music should soon be starting again in small venues, open-air stages. What do you think your summer is going to look like?

    My calendar fills up continuously. I am very excited about this summer and look forward to every gig like a little kid. I already have bookings until October, but who knows how it will all go. I'm trying to soak up all the community experiences and to be very much in the moment.The division of our society has only really become visible through the pandemic and I think we need it very much to remember our commonalities again. Music helps with that. Maybe, there will be a little bit more love and the joy of rediscovering the feeling of togetherness on the dance floors this summer.

Julilee-613+copy.jpg

EDEL003 - Jul 2021 - Reber

Découvre ce mix sur Soundcloud ou Youtube !


Reber

Slightly Sizzled & Tip Tap - Lausanne

  • Reber a fait ses premières armes derrière les platines au sein du duo D-ANDY & T-RONY. De 2008 à 2013, le tandem a su séduire un public de plus en plus large, se produisant plusieurs fois dans des festivals tels que le Montreux Jazz et Rock Oz’ Arènes, sans oublier de nombreux autres clubs en Romandie et au-delà, partageant notamment l’affiche avec : Dyed Soundorom, Shlomi Aber, Paul Ritch, Mountain People, Mendo, Carl Craig, Mike Banks, Markus Homm, Jens Bond, Yaya, Tim Green, Frivolous, Mirko Loko ou Guido Schneider. Après cinq années riches en dates, ainsi qu’un remix sorti sur le label Recycle Records, les deux amis choisissent finalement de se consacrer à des projets plus personnels.Ce choix a permis à Reber de définir plus précisément son identité musicale, et trouver véritablement son style. Qu’il s’agisse de beats minimaux plus secs, de deep house aux sonorités plus chaudes, de sons plutôt hypnotiques ou plus jacking, ses sets et productions ont toujours le même ingrédient en commun : le groove et des sonorités étonnantes.D’origine anglaise, Reber revendique volontiers une influence très « UK » dans sa musique, et ce n’est peut-être pas un hasard s’il a été pris sous l’aile du DJ/Producteur anglais Tim Green pour son label Disc Over Music. Après quelques sorties sur d’autres labels comme Fantastic Friends, Baile Musik ou Slightly Sizzled, Reber compte bien passer un nouveau cap en 2021 avec 12 morceaux originaux répartis sur 4 EPs, alors ouvrez l’œil et les oreilles!

    La crise sanitaire du Covid-19 a impacté, depuis le mois mars 2020, tous les secteurs de la musique et bien évidemment les artistes. Le CHOCOLATE a profité de l'occasion pour leur permettre, par le biais de quelques questions, de partager leur point de vue sur la situation.

    Reber, comment as-tu vécu toute cette période quand l’artiste ne peut plus aller à la rencontre de son public ?

    Un peu comme des montagnes russes. Avant la première vague, je peux dire que j’étais dans une phase un peu « creuse » niveau dates, mais après une réouverture euphorique en juin, l’été 2020 restera comme l’un des plus busy, avec une présence croissante et une vraie dynamique positive. Donc lorsque les clubs ont dû refermer, j’avoue que ça m’a vraiment touché beaucoup plus qu’à la première fermeture. Ce d’autant plus parce que je pressentais que ce ne serait pas pour rouvrir avant très longtemps. Après quelques jours de noir, j’ai donc réagi en consacrant de plus en plus de temps à d’autres activités que je voulais mettre en route depuis un moment.

    Est-ce que cette année sans dates t'a permis de te recentrer sur la création musicale ?

    Certainement, oui. Encore que, je dirais que le mouvement était déjà lancé un peu avant que la pandémie n’arrive chez nous. J’ai en effet décidé en 2019 d’enfin investir du temps dans ma passion première, la production. Pour preuve, si j’ai dû sortir au total environ une douzaine de morceaux depuis 2014, j’en ai près de 15 qui sortent sur 2021 et c’est grisant de se sentir progresser et devenir plus productif. C’est une discipline et on trouve toujours des freins, obstacles et excuses pour ne pas le faire, donc je tente d’éviter au maximum ce genre de pièges et en ce moment, ça marche, donc je suis heureux !

    As-tu tenté de jouer en live streaming sur le net ? Que penses-tu de ce mode de diffusion ?

    Oui, je l’ai fait et je crois que ceux qui ne l’ont pas fait du tout font figure d’exception. Honnêtement, je pense que ça s’est révélé être un outil intéressant pour rester visible (et ça le reste aujourd’hui), mais ça n’arrive pas à la cheville des sensations en « live physique », tant pour le public que pour l’artiste. Après, certains se sont distingués par des stream hyper originaux, notamment l’anglais Suat qui a fait un buzz monstrueux avec ces mixes en balade ou encore des sets joliment filmés dans des lieux insolites, comme ont pu le faire par exemple les copains de chez Pass Event.

    De quoi vit-on en attendant la réouverture des clubs, festivals et autres événements alternatifs ?

    Alors, pour être franc, le DJing a toujours été une part anecdotique de mes revenus. Pour vivre de la musique en Suisse particulièrement, il faut multiplier les casquettes et c’est ce que je fais depuis des années en consacrant mon temps à la composition de musiques de films publicitaires, en enseignant ou encore en chantant dans un cover band dans de grands événements (bien que cette activité ait aussi été décimée par les mesures contre la pandémie). Du coup, l’enseignement a pris plus de place dans ma vie ces derniers temps et c’est un des côtés positifs que je retiendrai de cette crise !

    Est-ce que tu penses que les gens ont envie de revenir dans les clubs et festivals ?

    Oui, j’en suis certain et ça se sent d’ailleurs, les amateurs de ce genre de sensations ont faim et veulent retrouver ces expériences. Il reste toutefois le clivage des pro et antivax qui, hélas, va continuer d’être alimenté par les conditions imposées pour la réouverture de tous ces lieux, mais laissons cela en dehors de cet échange, on en parle déjà suffisamment ailleurs…La musique devrait redémarrer dans des petits lieux, des scènes en plein air. Ton été va ressembler à quoi ?

    J’ai organisé début juillet un événement avec une soixantaine de personnes dans un lieu alternatif de la région lausannoise, donc je suis déjà content d’avoir pu refaire une soirée et tester mes nouvelles productions en public. C’était beau, on était complet et tous les retours étaient excellents, donc c’est une bonne base pour une reprise qui le sera tout autant, je l’espère. En dehors de ça, les choses redémarrent doucement niveau dates pour l’instant et là, je pars 10 jours en vacances en famille, donc je n’ai pas pu prendre d’autres engagements non plus. On verra ce qui se profile comme événements au mois d’août et au-delà, mais je me réjouis avant tout de 2 EPs qui sont prévus ces prochaines semaines et notamment mon release “Divine” qui sort sur le label californien Slightly Sizzled White le 6 août prochain et dont je suis particulièrement content!

  • Reber (Slightly Sizzled & Tip Tap - lausanne)

    Reber made his first steps behind the decks as part of the duo D-ANDY & T-RONY. From 2008 to 2013, the tandem was able to seduce an increasingly large audience, performing several times in festivals such as Montreux Jazz and Rock Oz' Arènes (and Chocolate Festival), not to mention many other clubs in Romandie and beyond, sharing the bill with : Dyed Soundorom, Shlomi Aber, Paul Ritch, Mountain People, Mendo, Carl Craig, Mike Banks, Markus Homm, Jens Bond, Yaya, Tim Green, Frivolous, Mirko Loko or Guido Schneider. After five years rich in dates, as well as a remix released on the Recycle Records label, the two friends finally chose to devote themselves to more personal projects.

    This choice allowed Reber to define more precisely his musical identity, and to really find his style. Whether it's drier minimal beats, deeper house with warmer sounds, more hypnotic or jacking sounds, his sets and productions always have the same ingredient in common: groove and amazing sounds.

    Of English origin, Reber willingly claims a very "UK" influence in his music, and it's maybe not a coincidence if he was taken under the wing of the English DJ/Producer Tim Green for his label Disc Over Music. After a few releases on other labels such as Fantastic Friends, Baile Musik or Slightly Sizzled, Reber intends to reach a new milestone in 2021 with 12 original tracks spread over 4 EPs, so keep your eyes and ears open!

    Since March 2020, the Covid-19 health crisis has had an impact on all sectors of the music industry, and of course on artists.The CHOCOLATE FESTIVAL has taken the opportunity to allow them, through a few questions, to share their views on the situation.

    Reber, how did you feel though this whole period while artists weren’t allowed to go and meet their public?

    A bit like a rollercoaster. Before the first wave, I can say that I was in a bit of a "hollow" phase in terms of dates, but after a euphoric reopening in June, the summer of 2020 will remain as one of the busiest, with a growing presence and a real positive dynamic. So when the clubs had to close, I must admit that it really affected me much more than when they first closed. All the more so because I had a feeling that it wouldn't be open again for a long time. So after a few days of darkness, I reacted by devoting more and more time to other activities that I had wanted to start for a while.

    Did this year without gigs allow you to refocus on your musical creation?

    Certainly, yes. Although I would say that the movement was already underway a little before the pandemic arrived. I decided in 2019 to finally invest time in my first passion, production. As proof, if I must have released a total of about a dozen tracks since 2014, I have nearly 15 coming out over 2021 and it's exhilarating to feel myself progressing and becoming more productive. It's a discipline and you always find brakes, obstacles and excuses not to do it, so I try to avoid those kinds of pitfalls as much as possible and at the moment it's working, so I'm happy!

    Have you tried to play live streaming on the net? What do you think of this method of distribution?

    Yes, I have, and I think the ones who haven't done it at all are the exception. Honestly, I think it was an interesting tool to stay visible (and it still is today), but it's not as good as the physical live experience, both for the audience and the artist. Afterwards, some of them have distinguished themselves with hyper original streams, notably the Englishman Suat who has made a huge buzz with his mixes on the road, or with sets nicely filmed in unusual places, as the friends from Pass Event have done for example.

    What did you live off while waiting for the reopening of clubs, festivals and other alternative events?

    Well, to be honest, DJing has always been an anecdotal part of my income. To make a living from music in Switzerland in particular, you have to wear many hats, and that's what I've been doing for years by devoting my time to composing music for commercials, teaching, and singing in a cover band at major events (although this activity has also been decimated by the pandemic measures). As a result, teaching has become a bigger part of my life lately and that's one of the positives I'll take from this crisis!

    Do you think people will want to come back to clubs and festivals?

    Yes, I'm sure of it and you can feel it, people are hungry for this kind of experience. However, there is still the pro- and anti-vax divide which, unfortunately, will continue to be fueled by the conditions imposed for the reopening of all these venues, but let's leave that out of this discussion, we've already talked about it enough elsewhere...

    Music should soon be starting again in small venues, open-air stages. What do you think your summer is going to look like?

    I organized an event at the beginning of July with about sixty people in an alternative venue in the Lausanne area, so I'm already happy to have been able to do another evening and test my new productions in public. It was beautiful, we were sold out and all the feedback was excellent, so it's a good basis for a revival that will be just as good, I hope. Apart from that, things are starting up again slowly in terms of dates at the moment and I'm going on holiday for 10 days with my family, so I haven't been able to make any other commitments either. We'll see what's coming up in August and beyond, but I'm looking forward to two EPs in the next few weeks and in particular my release "Divine" which will be released on the Californian label Slightly Sizzled White on August 6th and which I am particularly happy about!

11224243_1087929594569829_8970745493976936121_o.jpg

EDEL002 - Jul 2021 - vanita

Découvre ce mix sur Soundcloud ou Youtube !


Vanita

Katermukke/Hive Audio - Zürich

  • Basée dans la belle ville de Zürich, avec de fortes racines encrées en Italie, Vanessa Spolidoro, mieux connue des adeptes de musiques électroniques sous le nom de Vanita, a parcouru un long chemin depuis son apparition sur la scène en 2009.

    Vanita a joué son tout premier set en club à l'âge de 19 ans avant de s'impliquer dans la production musicale en 2010. Gagnant en notoriété à Zürich et au-delà, elle a obtenu une place de résidente au célèbre Hive Club en 2014. Ce fût étape déterminante dans sa carrière d’artiste, car cette résidence allait lui offrir une présence régulière dans l'un des points chauds de la scène club suisse!

    Draft Label et le rejeton d'Einmusika, EIN2, ont repris des morceaux de Vanita pour différents singles, respectivement en 2015 et 2017, avant que son "Awareness EP" ne soit signé sur le label berlinois Katermukke en 2018. Vanita a récemment sorti son "Rain EP" sur Hive Audio. Cette nouvelle étape renforce encore sa relation de longue date avec l’un des club le plus actif de Suisse. À ce jour, elle a joué dans des pays comme l'Allemagne et les Pays-Bas, la Thaïlande, l'Afrique du Sud, Israël et les États-Unis, proposant des sets énergiques et une présence scénique captivante.

    Avec d'autres sorties prévues et d'autres engagements internationaux à venir, Vanita est certainement l'une des artistes à suivre en ce moment. Où que vous soyez dans le monde, soyez assurés que Vanita est sur le point d'atterrir sur un dancefloor près de chez vous!

    La crise sanitaire du Covid-19 a impacté, depuis le mois mars 2020, tous les secteurs de la musique et bien évidemment les artistes. Le CHOCOLATE a profité de l'occasion pour leur permettre, par le biais de quelques questions, de partager leur point de vue sur la situation.

    Vanita, comment as-tu vécu toute cette période quand l’artiste ne peut plus aller à la rencontre de son public ?

    Au début, c'était une période difficile, vous ne saviez pas combien de temps cela allait durer. Mais à un moment donné, je me suis habitué au moment et le temps a filé.

    Est-ce que cette année sans dates t'a permis de te recentrer sur la création musicale ?

    Oui, j'ai été très active en studio et j'ai également écouté beaucoup de musique, ce qui a continué à m'inspirer.

    As-tu tenté de jouer en live streaming sur le net ? Que penses-tu de ce mode de diffusion ?

    J'ai fait plusieurs live streams. Au début, c'était excitant, puis c'est devenu ennuyeux. L'interaction avec la foule me manquait tout simplement.

    De quoi vit-on en attendant la réouverture des clubs, festivals et autres événements alternatifs ?

    Je vivais d'air frais et d'amour - 😜je plaisante. Je travaille dans un bureau.

    Est-ce que tu penses que les gens ont envie de revenir dans les clubs et festivals ?

    Oui, je suis sûr que les gens veulent revenir sur le dancefloor. Peu importe qu'il s'agisse de festivals ou de clubs.La musique devrait redémarrer dans des petits lieux, des scènes en plein air. Ton été va ressembler à quoi ?

    Je pense que l'été sera très bon. Je suis déjà booké jusqu'à fin septembre, et il ne me reste que quelques dates libres. J'ai vraiment hâte de commencer l'été.

  • Vanita (Kattermike, Hive Audio - Zürich)

    Based in the beautiful city of Zürich / Switzerland and with strong roots in Italy Vanessa Spolidoro, better known to friends and followers of electronic club music as Vanita, has come a long way since she appeared on the scene back in 2009. Vanita played her first ever club set at the tender age of 19 before she started to become involved in music production in 2010. Gaining notoriety in Zürich and beyond Vanita finally secured a resident spot at the famous Hive Club in her hometown in 2014, a first breakthrough point in her career as this residency meant a regular presence in one of the hotspots of Switzerland’s club scene.

    Draft Label and Einmusika offspring EIN2 picked up on Vanita’s tunes for singles in 2015 and 2017 respectively before her „Awareness EP“ was signed to Berlin’s Katermukke-imprint in 2018. To this date she has played in countries such as Germany and the Netherlands, Thailand, South Africa, Israel and the United States with energetic sets and a captivating stage presence. Vanita recently released her „Rain EP“ on Hive Audio, an overdue fortification of her long standing relationship with Switzerland’s busiest club meets label business.

    With more releases lined up for the near future and more international bookings to come Vanita is definitely one of the names to watch out for. No matter where in the world you are, be assured that Vanita is about to touch down on a dancefloor near you. Soon.

    Since March 2020, the Covid-19 health crisis has had an impact on all sectors of the music industry, and of course on artists. The CHOCOLATE FESTIVAL has taken the opportunity to allow them, through a few questions, to share their views on the situation.

    Vanita, how did you feel though this whole period while artists weren’t allowed to go and meet their public?

    In the beginning it was a difficult time, you didn't know how long it would go. But at some point I got accustomed to the moment and time flew.

    Did this year without gigs allow you to refocus on your musical creation?

    Yes, I was very active in the studio and also listened to a lot of music that continued to inspire me.

    Have you tried to play live streaming on the net? What do you think of this method of distribution?

    I had several livestreams. At the beginning it was exciting and then it turned boring. I simply missed the interaction with the crowd.

    What did you live off while waiting for the reopening of clubs, festivals and other alternative events?

    I lived on fresh air - 😜and love joking. I work in an office.

    Do you think people will want to come back to clubs and festivals?

    Yes, I'm sure people want to get back on the dancefloor. No matter if it were festivals or clubs.

    Music should soon be starting again in small venues, open-air stages. What do you think your summer is going to look like?

    I think the summer will be really good. I'm already booked until the end of September, and I have only a few free dates left. I'm really looking forward to the summer.

Vanita_at-Gleis_HQ_031.jpg

EDEL001 - Jun 2021 - Garance

Découvre ce mix sur Soundcloud ou Youtube !


Garance

Einmusika, Hive audio - Genève

  • Cela fait maintenant une quinzaine d’années que Garance mène sa carrière artistique avec passion. D’une part en tant que DJ proposant des sets oscillant entre house et techno, avec comme fil rouge des sonorités ultra mélodiques et hypnotiques et d’autre part en tant que productrice de morceaux originaux et de remixes, composés en studio ou en extérieur.Le dernier EP en date de Garance est «Pluton and us», sorti en février de cette année sur le label de référence allemand Einmusika. Deux remixes sortiront prochainement sur les labels Klaus:elle et Les Disques au bord de l’eau. Plusieurs autres projets en solo ou en collaboration sont en préparation dont l’un avec l’artiste australien Jamie Stevens, membre fondateur du trio Infusion !

    La crise sanitaire du Covid-19 a impacté, depuis le mois mars 2020, tous les secteurs de la musique et bien évidemment les artistes. Le CHOCOLATE a profité de l'occasion pour leur permettre, par le biais de quelques questions, de partager leur point de vue sur la situation.

    Garance, comment as-tu vécu toute cette période quand l’artiste ne peut plus aller à la rencontre de son public ?

    Après 15 années de deejaying et une année 2019 totale frénétique lors de laquelle j’ai beaucoup joué, en Suisse et à l'étranger, cette période m’a contrainte si j’ose dire de reprendre un rythme de vie plus routinier, plus sain quelque part, moins rock’n’roll ; j’ai rééquilibré mon rythme circadien, dormi plus tôt, redécouvert les petits-déj' du week-ends ; ça a aussi été un moment d’introspection, de réflexion sur la suite que j’ai envie de donner à mon activité artistique, peut-être jouer moins et me concentrer sur la compo, en tous cas j’admets avoir ressenti du plaisir à me couper temporairement de l’hyper-stimulation à laquelle j’étais habituée..

    Est-ce que cette année sans dates t'a permis de te recentrer sur la création musicale ?

    Oui absolument, le temps que je consacrais à la préparation de mes sets avec l’écoute des promos et la recherche de nouvelles musiques, et aux pérégrinations nocturnes, je l’ai passé à perfectionner mes music skills et à produire davantage ..

    As-tu tenté de jouer en live streaming sur le net ? Que penses-tu de ce mode de diffusion ?

    Oui j’ai participé à deux live streaming en orbite depuis l’Audio, club où je suis résidente… c’était sympa, mais franchement il manque clairement l’expérience collective, le partage de phéromones, les regards, les sourires, les câlins, l'échange d’énergies….

    De quoi vit-on en attendant la réouverture des clubs, festivals et autres événements alternatifs ?

    J'ai très tôt fait le choix de ne pas me concentrer uniquement sur mon activité artistique, pour une question d’équilibre personnel - j’ai besoin de pouvoir m’investir dans différents types de projets - mais aussi un peu par sécurité.. .. Donc pour répondre à ta question, on vit du "day job", dans le domaine socio-sanitaire, qui m’a bien occupée pendant le confinement, du coup pas de télétravail pour moi..

    Est-ce que tu penses que les gens ont envie de revenir dans les clubs et festivals ?

    Même si on a trouvé le moyen de quand même festoyer durant cette dernière année, je ressens que le désir de partage, l’excitation collective à l’idée de pouvoir danser à nouveau ensemble va crescendo plus les jours passent .. avec l’été qui arrive, c’est énorme… et quel bonheur de ressentir ça, ça prend dans les tripes..La musique devrait redémarrer dans des petits lieux, des scènes en plein air. Ton été va ressembler à quoi ?

    Si tout va bien et que les mesures sanitaires s’allègent, mon été va commencer au spot genevois le plus cool de l’été, la Pointe de la Jonction, avec un mix chill le samedi après-midi 5 juin, pour l’ouverture, enfin je dirais l'ouverture « culturelle » du lieu .. Puis je ferai en principe un DJ-set aux Athénéennes le samedi 11 juin, pour la soirée de clôture des 10 ans du festival .. La suite n’est pas encore déterminée, affaire à suivre… J’ai une date en septembre à l’Amalgame, le vendredi 3 septembre, aux côtés de Verveine, une date qui a été reportée… 4 fois ! Autant te dire que je me réjouis beaucoup..

  • Garance has been pursuing her artistic career with passion for fifteen years now. On the one hand, as a DJ offering sets oscillating between house and techno, with ultra melodic and hypnotic sounds as a common thread, and on the other hand as a producer of original tracks and remixes, composed in studio or on location.Garance's latest EP is "Pluto and us", released in February this year on the German reference label Einmusika. Two remixes will soon be released on the Klaus:elle and Les Disques au bord de l'eau labels. Several other solo and collaborative projects are in the works, including one with Australian artist Jamie Stevens, founding member of the trio Infusion!

    Since March 2020, the Covid-19 health crisis has had an impact on all sectors of the music industry, and of course on artists.The CHOCOLATE FESTIVAL has taken the opportunity to allow them, through a few questions, to share their views on the situation.

    Garance, how did you feel though this whole period while artists weren’t allowed to go and meet their public?

    After 15 years of deejaying and a totally frenetic 2019 during which I played a lot, in Switzerland and abroad, this period forced me if I dare say to take back a more routine rhythm of life, healthier somewhere, less rock'n'roll; I rebalanced my circadian rhythm, slept earlier, rediscovered the breakfasts of the weekends; It was also a moment of introspection, of reflection on what I want to do next with my artistic activity, maybe playing less and concentrating on composing, in any case I admit I felt pleasure in temporarily cutting myself off from the hyper-stimulation I was used to. .

    Did this year without gigs allow you to refocus on your musical creation?

    Yes absolutely, the time I used to spend preparing my sets by listening to promos and searching for new music, and wandering around at night, I spent it perfecting my music skills and producing more .

    Have you tried to play live streaming on the net? What do you think of this method of distribution?

    Yes I participated in two live streams in orbit from Audio, the club where I'm a resident… it was nice, but frankly the collective experience, the sharing of pheromones, the looks, the smiles, the hugs, the exchange of energies is clearly missing…

    What did you live off while waiting for the reopening of clubs, festivals and other alternative events?

    I made the choice very early on not to concentrate solely on my artistic activity, for a question of personal balance - I need to be able to invest myself in different types of projects - but also a bit for security... . So to answer your question, we live on the "day job", in the socio-sanitary field, which kept me busy during the confinement, so no telework for me.

    Do you think people will want to come back to clubs and festivals?

    Even though we've found a way to celebrate during this last year, I feel that the desire to share, the collective excitement at the idea of being able to dance together again, goes up to a crescendo as the days go by... with the summer coming up, it's huge... and what a joy to feel that, it takes over your whole being.

    Music should soon be starting again in small venues, open-air stages. What do you think your summer is going to look like?

    If all goes well and the sanitary measures lighten up, my summer will start at the coolest Geneva spot of the summer, the Pointe de la Jonction, with a chill mix on Saturday afternoon, June 5th, for the opening, well I would say the "cultural" opening of the place . Then I'll do a DJ-set at the Atheneennes on Saturday 11th June, for the closing night of the festival's 10th anniversary. I have a date in September at the Amalgame, on Friday 3rd September, with Verveine, a date that has been postponed... 4 times! I have to say that I'm really looking forward to it...

_DSC8668-Modifier-2017-photographergeneva.com.jpg